Le congé de proche aidant
Le congé de proche aidant permet à un salarié de suspendre ou de diminuer son activité professionnelle pour accompagner un proche en situation de handicap (avec une incapacité permanente d’au moins 80 %) ou un proche âgé et en perte d’autonomie (GIR 1, 2 ou 3). Ce droit vaut pour une durée maximale de 3 mois (sauf dispositions conventionnelles autres), possiblement fractionnable ; il peut être renouvelé sans toutefois dépasser 1 an sur l’ensemble de la carrière, pour tous les salariés du secteur privé, les agents du secteur public, les indépendants, ainsi que les demandeurs d’emploi.
Le salarié doit formuler sa demande auprès de son employeur (modèle de demande sur le site service-public.fr :
Ce congé peut être indemnisé par l’allocation journalière du proche aidant (AJPA), qui permet de compenser une partie de la perte de salaire.
Son montant journalier au 30/09/2020 est de 43,83 € pour une personne vivant en couple et de 52,08 € pour une personne seule, dans la limite de 22 jours d’AJPA par mois (66 jours pour l’ensemble de la carrière du salarié); elle peut être versée à la demi-journée.
Le salarié doit formuler la demande de prestation auprès de la Caisse d’Allocations Familiales (faire une demande de prestation sur le site caf.fr :
Ce proche peut être :
- la personne avec qui le salarié vit en couple,
- son descendant, l’enfant dont il assume la charge ou son collatéral jusqu’au 4e degré (frère, sœur, tante, oncle, cousin(e) germain(e), neveu, nièce…),
- l’ascendant, le descendant ou le collatéral jusqu’au 4e degré de la personne avec laquelle le salarié vit en couple,
- une personne âgée ou handicapée avec laquelle il réside ou avec laquelle il entretient des liens étroits et stables, à qui il vient en aide de manière régulière et fréquente, à titre non professionnel, pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne.
En savoir plus sur le congé de proche aidant sur le site service-public.fr :