Manque d’information ℹ ou peur de la stigmatisation, il existe encore de nombreux freins pour que les salariés aidants se reconnaissent comme tels et le fassent savoir à leur entreprise.

Pourtant, cette dernière a tout intérêt à identifier les collaborateurs dans cette situation et à les accompagner au mieux. Quelques pistes de réflexion pour faire bouger les lignes.

11 millions d’aidants 👴👵🧓 en France accompagnent un proche dépendant (enfant, conjoint ou parent). La moitié d’entre eux doivent concilier vie professionnelle et rôle d’aidant. On les appelle les « salariés-aidants » et ils sont de plus en plus nombreux dans la population. Ils représentent même aujourd’hui près de 20% des salariés d’une entreprise (source : le Livre Blanc « Aider et travailler 2020″).

Nombreux sont ceux qui ne se doutent pas qu’ils agissent au titre de proche aidant auprès de leur parent, de leur conjoint(e), etc.

Un proche aidant en est un lorsqu’il fournit de l’aide à une personne présentant une perte d’autonomie en raison de la vieillesse, d’une maladie mentale ou physique.

Suis-je un proche aidant ?

Voici quelques critères qui vous aideront à les reconnaître :

✅ Vous offrez à cette personne de l’aide dans sa vie quotidienne (préparer les repas, faire la vaisselle, faire le ménage);
✅ Vous offrez à cette personne de l’aide pour ses soins corporels (prendre un bain, s’habiller, aller à la toilette);
✅ Vous offrez à cette personne du soutien moral;
✅ Vous offrez à cette personne de l’aide pour gérer ses finances (payer les factures);
✅ Vous offrez à cette personne du transport pour ses rendez-vous et pour ses courses.

Il est évident que l’entreprise a tout intérêt à s’engager fortement en faveur de la reconnaissance de ses salariés-aidants.

Si, pour l’heure, et avant la mise en place des mesures gouvernementales, il n’y a pas de solution idéale, certaines bonnes pratiques existent déjà. On l’a vu, pour se reconnaître aidant dans son entreprise, il faut se sentir en confiance, évoluer dans un climat social bienveillant.

C’est tout l’enjeu de la libération de la parole en entreprise.