A quelques jours de la Journée Mondiale Parkinson, penchons nous sur cette maladie qui prolifÚre de plus en plus.
Les troubles neurologiques sont maintenant la principale source d’invaliditĂ© Ă l’Ă©chelle mondiale, et le trouble neurologiques qui connaĂźt la croissance đ la plus rapide au monde đș est la maladie de Parkinson.
De 1990 Ă 2015, le nombre de personnes atteintes de cette maladie a doublĂ© pour atteindre plus de 6 millions. Principalement attribuable au vieillissement đ”, ce nombre devrait encore doubler pour atteindre plus de 12 millions d’ici 2040.
Ainsi, cette maladie đ que lâon croit connaĂźtre est pourtant bien trompeuse Ă bien des Ă©gards.
Les signes đ€ et leur Ă©volution dans le temps peuvent varier considĂ©rablement dâun sujet Ă lâautre.
Autant de possibilités qui font que chaque patient est singulier et incarne «une maladie unique».
Elle requiert une aide đ, un accompagnement de lâĂ©quipe soignanteđ©ââïž bien entendu et aussi des proches aidants indirectement touchĂ©s par la maladie.
En une vingtaine dâannĂ©es, le rĂŽle fondamental des proches dans la prise en charge des maladies chroniques sâest imposĂ©.
On considĂšre aujourdâhui lâ#aidant comme un vĂ©ritable partenaire de soins dont la contribution est essentielle đ€ Ă la prise en charge optimale de la personne malade.
âą Il sâagit dans la grande majoritĂ© des cas du conjoint.
âą Mais les enfants, la fratrie, ou encore un voisin ou un ami dans le cas dâune personne isolĂ©e ou sans famille peuvent jouer ce rĂŽle.
Lâaidant accompagne le patient dans la gestion de sa maladie đ et de son quotidien. Il est un intermĂ©diaire entre la personne malade et le monde mĂ©dical, mais aussi au sein de la famille Ă©tendue et du cercle amical.
Au fil des ans, son rĂŽle Ă©volue et doit sâajuster aux spĂ©cificitĂ©s des grandes phases de la maladie.