Une équipe de personnel de notre Ehpad s’apprête à apporter un 🛣 parcours coordonné aux personnes âgées 👵 accompagnées à domicile.

Vivre chez soi le plus longtemps ⌛️ possible voire jusqu’au bout. Tel est le vœu le plus cher d’une très grande majorité des personnes âgées. Or, sur le terrain, l’âge avançant, la dépendance augmente 📈 et la vie sociale 🎳 s’amenuise.

La prise en charge plus lourde appelle des soins 👩‍⚕️ et une surveillance plus rapprochés.

Irrémédiablement, l’entrée – plus ou moins redoutée – dans un établissement finit par arriver. Force est d’admettre que, jusqu’ici, il n’existait guère de réelle alternative pour les personnes dépendantes et encore moins pour les personnes très dépendantes. Ce qui pourrait être en train de changer, avec une nouvelle formule d’accompagnement, très prometteuse : le SRAD (Service Renforcé d’Aide à Domicile)

Professionnels de l’Ehpad :

A Yerres, la résidence Asphodia s’apprête à lancer sa nouvelle branche “domicile”. L’idée du Srad, c’est qu’au-delà de 85 ans, on puisse encore rester chez soi . A la différence du maintien classique à domicile, la spécificité du Srad est d’être porté par un Ehpad et ses professionnels.

Une équipe dédiée de 5 professionnels aguerris de la résidence Asphodia vont se consacrer ainsi aux personnes vivant à domicile.

Qui est éligible au Srad ? Toute personne dépendante de plus de 60 ans du Gir 1 à 4. Le Srad travaille aussi main dans la main avec les autres acteurs du territoire, infirmières libérales, médecins, les services  d’aide (Saad) et de soins infirmiers à domicile (Ssiad).

Lien avec les acteurs de terrain :

L’idée est d’insuffler une dynamique auprès des professionnels sur le territoire, et de transmettre de l’expertise gérontologique aux médecins libéraux notamment.

Clé de voûte du dispositif : la coordination du dispositif et le temps qui lui est accordé. Dans l’équipe du Srad, une infirmière coordinatrice est ainsi spécifiquement en charge de la coordination des soins et des interventions chez les personnes.

C’est la garantie d’embarquer les professionnels et de revaloriser aussi leur métier. Quand on dit à une aide médicale, de rendre compte de ce qu’elle a identifié, on reconnaît l’importance de son travail . C’est un nouveau lien de confiance qui s’établit entre usagers et professionnels par ce type de dispositif territorial maillant les acteurs.

Rôle central des aidants :

Avec les problèmes de recrutement d’aides à domicile et au regard du vieillissement de la population, il y a de quoi se montrer préoccupé pour l’avenir de la prise en charge des personnes âgées à domicile. En conséquence, les familles, les aidants auront un rôle de plus en plus central dans l’accompagnement à domicile. Il y a un vrai sujet de société, les financements publiques ne vont pas suffire à répondre aux besoins.

Quant au modèle économique du Srad, il se posera, lui aussi, à terme. Pour l’heure, le dispositif est entièrement pris en charge par la Sécurité sociale.