La charge mentale đŸ˜© de l’aidant reprĂ©sente la charge cognitive et invisible que provoque l’organisation de tout ce qui se situe dans la sphĂšre domestique pour soutenir l’aidĂ©.

DĂ©tecter et reconnaĂźtre sa charge :

La premiĂšre Ă©tape d’une stratĂ©gie 🎯 efficace de reconquĂȘte de soi, de sa libertĂ© et de son efficacitĂ© auprĂšs de la personne dĂ©pendante aidĂ©e, consiste Ă  :

1ïžâƒŁ ReconnaĂźtre — dans tous les sens du terme ; identifier et accepter — son fardeau.
2ïžâƒŁ S’avouer que la charge pĂšse.
3ïžâƒŁ Mesurer l’ampleur de cette charge đŸ€Ż.

À cet effet, un test dit “Échelle de Zarit” sert Ă  Ă©valuer la charge Ă©motionnelle, physique et financiĂšre que reprĂ©sente, pour un aidant, la prise en charge d’une personne en perte d’autonomie.
Chaque question aborde un aspect de la relation d’un aidant vis-Ă -vis de son proche aidĂ©.

Vous trouverez ci-dessous le lien du Test Zarit : —

https://essonne.leniddesaidants.fr/test-zarit/

Le questionnaire tient compte des impressions et sentiments les plus frĂ©quemment ressentis par l’aidant, associĂ©s aux soins prodiguĂ©s Ă  la personne, Ă  son Ă©tat de santĂ©, au sens des responsabilitĂ©s, ou encore aux relations avec les autres membres de la famille.

IdĂ©alement, l’évaluation se fait rĂ©guliĂšrement. En effet, l’intĂ©rĂȘt ne repose pas uniquement sur le score Ă  un instant T, mais aussi dans le temps.

Un score important dĂšs la premiĂšre utilisation de l’échelle de Zarit, ou ayant fortement augmentĂ© entre deux passages du test, permet de mettre en Ă©vidence que le fardeau ressenti par l’aidant est devenu trop important et qu’il devrait prendre du rĂ©pit.

Les spĂ©cialistes recommandent de rĂ©aliser le test en lien avec un spĂ©cialiste, seul capable d’en faire une lecture appropriĂ©e et d’en tirer des conclusions adaptĂ©es.

Les bonnes stratĂ©gies d’évitement ou de reconquĂȘte

PassĂ© cette premiĂšre Ă©tape d’autoreconnaissance de son Ă©tat de proche aidant et d’évaluation de sa propre charge, la bonne stratĂ©gie pour ne pas rompre sous son poids s’articule de la maniĂšre suivante :

Demander de l’aide et partager les tñches

Ainsi, l’aidant qui a besoin de soutien peut solliciter l’intervention d’une aide Ă  domicile pour lui venir en aide rĂ©guliĂšrement et le soulager sur des activitĂ©s prĂ©cises. Il existe dĂ©sormais un large panel de mesures d’aide et d’accompagnement des aidants comme le congĂ© de proche aidant, ou le droit au rĂ©pit.

Pour souffler un peu et jouir de son droit au rĂ©pit, l’aidant peut recourir Ă  des dispositifs variĂ©s :

-L’accueil de jour : prenant en charge Ă  la journĂ©e ou demi-journĂ©e les personnes ĂągĂ©es.

-L’accueil de nuit : se chargeant de la personne Ă  temps partiel, notamment du dĂźner au petit-dĂ©jeuner, dans une maison spĂ©cialisĂ©e.

-L’hĂ©bergement temporaire : qui accueille l’aidĂ© pendant plusieurs semaines, permettant aux aidants de s’octroyer des vacances.

-Le baluchonnage : oĂč un baluchonneur remplace de jour et de nuit l’aidant durant son absence au domicile.

-Les séjours vacances : proposés aux personnes vivant avec les personnes handicapées et les personnes ùgées.

Afin de s’y retrouver dans la nĂ©buleuse des aides possibles, ne pas hĂ©siter Ă  se faire conseiller par la plateforme.