Revalorisée à 58 euros nets par jour, l’allocation serait étendue aux proches aidants de personnes dont le handicap ou la perte d’autonomie peuvent, sans être d’une particulière gravité, nécessiter une aide régulière.

Le gouvernement propose d’élargir les critères pour bénéficier d’un congé proche aidant, et de l’indemniser au niveau du Smic, afin que davantage de personnes puissent soutenir un proche âgé, malade ou handicapé.

Mis en oeuvre depuis un an, le congé proche aidant indemnisé, à destination des salariés ou fonctionnaires devant interrompre leur activité, est «une avancée importante mais qui doit continuer à se déployer», note le gouvernement dans l’exposé des motifs de cet amendement.

Revalorisation :

Moins de 5000 personnes en ont bénéficié jusqu’alors. Le congé est de trois mois fractionnables, et renouvelables jusqu’à une durée totale d’un an sur une carrière. Il s’agit d’étendre ce congé aux proches aidants de personnes dont le handicap ou la perte d’autonomie peuvent, sans être d’une particulière gravité, nécessiter une aide régulière comme les personnes en niveau de dépendance GIR 4 – actuellement les GIR 1 (handicap le plus lourd) à 3 sont couverts.

Le même élargissement de critère sera appliqué au don de congés à un collège s’occupant d’un proche ayant perdu de l’autonomie.

De plus, le gouvernement propose de revaloriser au niveau du Smic le montant de base de l’allocation journalière du proche aidant, soit à 58 euros nets. Le montant est actuellement de 43 euros par jour pour une personne aidante en couple, 52 euros pour une personne isolée.

La hausse va soulager les familles qui utilisaient le dispositif avec parcimonie ou pas du tout.

En France, 8 à 11 millions de personnes s’occupent d’un proche en perte d’autonomie, que ce soit un parent âgé, une personne handicapée ou souffrant d’une maladie chronique ou invalidante.