Fatigués, moins disponibles, les collaborateurs qui accompagnent un proche au quotidien ne jouissent pas toujours d’une bonne image auprès de leur employeur. Ils possèdent pourtant des savoir-faire et savoir-être précieux.

C’est un véritable jeu d’équilibriste qui développe beaucoup de ressources en nous :

Cumuler une activité professionnelle avec un rôle d’aidant ? Un véritable jeu d’équilibriste qui développe beaucoup de ressources en nous. On fait preuve de plus résilience et de plus de compréhension envers les autres.

Une richesse pour l’entreprise :

Et si les aidants représentaient une vraie richesse pour l’entreprise ? Notamment le sens de l’organisation, l’adaptabilité, la résilience, la résistance au stress, la polyvalence et la maturité.

Les entreprises auraient intérêt à s’appuyer sur les gisements qui sont à leurs portes :

Coordonner les intervenants, gérer les dossiers administratifs ou prodiguer les soins de base amène aussi à développer toute une série de savoir-faire techniques. Il doit savoir aussi bien assurer les tâches ménagères qu’écouter et réconforter, ce qui demande une certaine intelligence émotionnelle et une grande capacité d’adaptation

De précieuses compétences :

Des compétences que les intéressés ont souvent du mal à valoriser en entreprise. Soit parce qu’ils n’en ont pas conscience soit parce qu’ils n’osent pas mettre en avant leur vécu personnel . Ces « softs kills » sont pourtant de plus en plus recherchés par les recruteurs.

D’où l’intérêt de mettre le sujet sur la table dans les entretiens d’embauche. Il faut intégrer les compétences acquises par les collaborateurs aidants dans la valorisation des acquis de l’expérience (VAE). Plutôt que de dépenser des fortunes en formation les entreprises auraient intérêt à s’appuyer sur les gisements qui sont à leurs portes.